ARUBA

 

drapeau-arubaAruba fait partie des Petites Antilles et se trouve à près de 25 km du Venezuela. Sa superficie est de 193 km², c’est la plus petite des «îles ABC» (Aruba, Bonaire et Curaçao). Au nord, sont installés la capitale – Oranjestad – et presque tous les hôtels le long des plages. La nature y est luxuriante. L’île est plate, son point le plus haut est le Mont Jamanota (188m). À l’est se trouve l’Arikok National Wildlife Park. Cette zone aride avec des rivages escarpés, des dunes de sable, des grottes et des mines abandonnées représente 20% de l’île. Deux jardins – Cunucu Arikok et Schon Shoco – présentent de nombreuses plantes de la médecine traditionnelle. Le parc abrite aussi différentes variétés de cactus, d’aloes, des arbres comme le kwihi, le hubada et le divi-divi ainsi qu’une importante mangrove.

Par ailleurs, plusieurs animaux vivent sur l’île. Parmi eux, des reptiles (iguanes…) et des oiseaux (perroquets…) ; des poissons tels que les requins, les barracudas et des raies fréquentent les eaux d’Aruba. L’île n’a pas de rivière.

L’économie de l’île se développa, en 1924, avec notamment la construction d’une raffinerie de pétrole à San Nicolas, au sud-ouest du territoire. Le chômage est apparu dans les années 1950 à cause de l’automatisation dans le secteur. À partir de 1985, le gouvernement hollandais se tourna résolument vers le tourisme, très peu développé à l’époque de la fermeture de la raffinerie. Même si le raffinage de pétrole reprit en 1990, le tourisme continua son expansion.

Les Indiens Caiquetios formant partie de la tribu des Arawaks et provenant d’Amérique du Sud furent les premiers habitants d’Aruba. Des outils trouvés lors de fouilles ont montré que, 4000 ans avant Jésus-Christ, des Humains vivaient là. Durant l’ère Pré-Céramique (2500 av.JC – 1000 ap. JC), ils dépendirent de la mer pour vivre, ils devirent des pêcheurs-chasseurs-cueilleurs. Ils peuplaient les côtes de l’île qui sont dans des lieux appelés aujourd’hui Malmok et Palm Beach. Au début de l’ère Céramique (1000-1515 ap.JC), ces Amérindiens construisirent cinq grands villages sur les meilleures terres agricoles afin de produire du maïs et du manioc. Leurs morts étaient enterrés selon différents manières relatives à un système hiérarchique et socio-politique. Ils étaient également très doués dans la poterie.

Le conquistador espagnol, Alonso de Ojeda, découvrit cette petite île en 1499, il la revendiqua pour la couronne espagnole et la nomma «  L’ïle aux Géants  » mais les Espagnols ne la colonisèrent pas vraiment à cause de la sécheresse. En 1513, toute la population amérindienne d’Aruba fut asservie et envoyée à l’île d’Hispaniola, aujourd’hui partagée entre Haïti et la République Dominicaine. Durant la colonisation espagnole, certains d’entre-eux purent retourner dans leur île tandis que d’autres Amérindiens arrivèrent d’Amérique du Sud. Cette population vécut paisiblement dans l’île jusqu’à l’arrivée des colons hollandais en 1636, accompagnés de leurs esclaves africains. Le fort Zoutman fut construit à Oranjestad pour se défendre contre les pirates mais l’île n’intéressa pas ces derniers car elle ne possédait aucune richesse minière.

Au début du19e siècle, les Indiens représentaient un tiers des 1700 habitants mais certains historiens pensent que le dernier Amérindien réellement natif d’Aruba mourut en 1862.

Durant ce même siècle, les Anglais tentèrent de s’approprier l’île mais leur domination ne dura pas.

En 1986, Aruba se retira de la Fédération des Antilles néerlandaises et devint un territoire autonome à l’intérieur du royaume des Pays-Bas.

Superficie : 193 km²
Population : 112 000 habitants
Capitale : Oranjestad
Langues : Hollandais – Papiamento
Monnaie : Florin arubais
Habitants : Arubais – Arubaises / Arubains – Arubaines