BARBADE

 

drapeau-barbadeLa Barbade est située à 160 km à l’est de l’arc des Antilles. C’est une île d’une superficie de 431 km². Son sol, en grande partie formé de corail, repose sur des roches sédimentaires. Plutôt plate, son sommet le plus haut – le Mont Hillaby – atteint 340 m. Pendant la colonisation, la majorité de la forêt barbadienne fut détruite pour faire place à des plantations de canne à sucre. Aujourd’hui, il ne reste que des bandes de forêt dans des lieux très escarpés. Parmi les arbres, on trouve le figuier à barbe (Ficus Citrofolia) d’où provient le nom de l’île, la casuarina, le caroubier, le poinciana ou encore l’acajou. En ce qui concerne la faune, on y rencontre entre autres le singe vert originaire de l’Afrique de l’Ouest qui fut introduit dans l’île comme animal domestique, le lièvre d’Europe, la mangouste, le serpent, la chauve-souris et bon nombre d’oiseaux (aigrette, merle, héron, oiseau du paradis…).

Sur le plan économique, depuis les années 1970, le tourisme a remplacé le sucre à la première place. L’industrie de la pêche (5%), des manufactures de vêtements, de produits pharmaceutiques et des composants d’ordinateurs ainsi que la production de gaz naturel sont également présents dans l’économie.

Les premiers habitants de la Barbade furent les Indiens Arawaks lesquels furent chassés par les Indiens Caraïbes vers 1200 avant J.C. Ces derniers auraient pris la fuite lors du débarquement sur l’île des Espagnols vers 1500. Cependant, c’est l’explorateur portugais Pedro O Campos qui baptisa l’île Los Barbados (Les Barbus) sûrement à cause des longues racines pendants des figuiers, lors d’une escale en 1536 au cours de son voyage vers le Brésil. En 1625, le capitaine John Powell débarqua sur l’île inhabitée et la revendiqua comme étant propriété britannique. En 1627, son frère, le capitaine Henry Powell arriva avec quatre-vingts colons et dix esclaves. La première colonie s’installa à Jamestown, aujourd’hui la ville de Holetown. L’année suivante, les colons furent 2 000 à Barbade pour cultiver le coton et le tabac puis, la canne à sucre, dès 1640. L’importation d’esclaves se développa. Les premières plus grandes exploitations de la Caraïbe se trouvèrent à la Barbade. À cause de sa situation géographique dans l’arc antillais, l’île ne subit pas la guerre franco-anglaise qui sévit à l’époque. En 1639, les propriétaires terriens de l’île créèrent une assemblée législative Lors de la guerre civile en Grande-Bretagne, la Barbade resta fidèle à la couronne. Après l’exécution du roi Charles 1er en 1649, Oliver Cromwell envoya une force armée pour établir son autorité sur l’île, en 1651. En 1652, la Barbade signa les Articles de Capitulation (fondement de la Charte de la Barbade) qui prévoyait la présence d’un gouverneur, d’une assemblée librement élue. Lors du rétablissement de la royauté en 1660, cette charte garantissait une plus grande indépendance de la Barbade vis-à-vis de la Grande-Bretagne par rapport aux autres colonies anglaises.

À l’Abolition de l’esclavage en 1834, beaucoup d’anciens esclaves continuèrent à travailler sur les plantations. À la suite de la crise de 1929, le chômage fit son apparition et des émeutes éclatèrent dans l’île. L’Angleterre y créa le Bureau colonial Britannique pour le Bien Public et le Bureau du Développement (comme dans les autres colonies britanniques) afin de mettre fin aux troubles et donna plus de responsabilités aux Noirs. En 1951, le suffrage universel fut instauré et, en 1961, la Barbade établit son propre gouvernement.

Le 30 novembre 1966, la Barbade devint un État indépendant dirigé par un premier ministre. Le pays fait partie du Commonwealth.

Superficie  : 431 km²
Population : 290 000 habitants
Capitale : Bridgetown
Langue : Anglais
Monnaie : Dollar de Barbade ($BB)
Habitants : Barbadiens – Barbadiennes