DOMINIQUE

 

drapeau-dominiqueLa Dominique est une île de 750 km². Elle possède les plus hautes montagnes de la Caraïbe de l’Est. Il y a sept volcans actifs dans l’île soit l’une des plus grandes concentrations de volcans au monde. Son sommet le plus élevé est le Morne Diablotin qui culmine à 1427m (4747ft). Le « Parc National du Morne Trois Pitons» est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis décembre 1997. Quant aux rivières, elles sont plus de deux-cents.

En ce qui concerne la faune dominiquaise, elle se compose, entre autres, de plus de 160 espèces d’oiseau. Le Sisserou (Amazona Imperialis) ou perroquet impérial est l’oiseau national  : c’est le plus grand perroquet d’Amazonie, à l’âge adulte, il mesure 50 cm de long. Parmi les autres animaux de la faune, il y a le gros crapaud endémique de la Dominique vivant également à Montserrat (qui sert à préparer le chicken mountain ou poulet de montagne à cause de sa chair qui est un mets très apprécié), 55 espèces de papillon ou encore des boas constrictors qui peuvent atteindre 3m de long.

Sa flore est très riche. L’arbre le plus nombreux est le gommier qui est utilisé par les Caraïbes dans la fabrication de pirogues. La Dominique est surnommée «  L’Île de la Nature  ».

Sur le plan économique, après avoir été le premier fournisseur de bananes sur le marché britannique dans les années 1980, en 1992 la Dominique perdit son accès préférentiel et les revenus générés par cette exportation chutèrent. Aujourd’hui, l’agriculture (bananes, coprah, agrumes, noix de coco…) perdure cependant le gouvernement investit beaucoup dans le développement du tourisme.

Les premers Indiens Caraïbes qui colonisèrent l’île, au 14e siècle, la nommèrent «  Waitikubuli  » ce qui signifie «  Grand est son corps  ». Le dimanche 3 novembre 1493, quand Christophe Colomb aperçut cette terre, il lui donna le nom du jour de la semaine. Rebutés par la ténacité des Caraïbes et l’absence d’or, les Espagnols découragés finirent par délaisser l’île. En 1635, la France s’appropria la Dominique. Les premiers missionnaires français furent, à leur tour, chassés par les Caraïbes. En 1660, Français et Anglais s’entendirent pour laisser l’île aux Amérindiens mais, à la fin du 17e siècle, des colons français venus des Antilles françaises y installèrent des plantations.

Dans les années 1720, la monarchie française y nomma un gouverneur. La France et la Grande-Bretagne se firent la guerre pour posséder la Dominique et l’île changea plusieurs fois de propriétaire. Après la Guerre des 7 ans et le Traité de Paris de 1763, les Français cédèrent l’île aux Anglais avec regrets mais ils essayèrent de la reconquérir en 1795 et en 1805. Roseau, la capitale, brûla entièrement lors de cette dernière guerre. À partir de cette année, la Dominique resta une colonie britannique et développa la culture de la canne à sucre. En 1814, elle devient officiellement britannique et, en 1898, elle obtint le statut de colonie britannique.

En 1903, après des siècles de conflits avec les colons européens, le peuple Caraïbe obtint du gouvernement anglais un territoire de 1497 hectares sur la côte nord-est de la Dominique. 3500 Indiens Caraïbes y sont établis avec à leur tête leur chef. C’est la seule réserve d’Indiens Caraïbes aux Antilles. Aujourd’hui, ces Amérindiens qui sont, entre autres, agriculteurs, pêcheurs, hôteliers, artisans, sont parfaitement bien intégrés dans la société dominicaise.

À partir de 1967, l’île devint autonome et, le 3 novembre 1978, pour le 485e anniversaire de sa «  découverte  » par Colomb, la Dominique devint un État indépendant qui est gouverné par un Premier Ministre. Elle fait partie du Commonwealth.

Superficie  : 750 km²
Population : 73 600 habitants
Capitale : Roseau
Langues : Anglais (official) – Kokoy – Créole
Monnaie : Dollar des Caraïbes de l’Est ($XC)
Habitants : Dominiquais – Dominiquaises