MARTINIQUE

 

drapeau-martiniqueLa Martinique est une île de 1080 km². Au centre de l’île se trouve une longue chaîne montagneuse dont le point culminant est La Montagne Pelée, un volcan actif haut de 1397 m. Selon l’altitude, la végétation est différente. Il y a des bambous, des fougères arborescentes, des lianes ou encore des arbres à bois dur comme le gommier et l’acajou. La mangrove s’étend sur la bande littorale. Une végétation plus sèche avec, entre autres, des cactées, campêches, acacias, frangipaniers et des fleurs comme les bougainvillées, des hibiscus et des allamandas, se trouve dans les régions méridionales de l’île.

La faune est composée, par exemple, d’opossums (manicous), de mangoustes, de serpents venimeux appelés «  fers de lance  » ou trigonocéphales. Les grives, les colibris, les merles ou les trembleurs de Martinique (une espèce endémique) font partie des espèces d’oiseau présentes.

L’agriculture est un secteur économique important avec la banane, la canne à sucre pour fabriquer le rhum et le sucre, des fruits comme l’ananas et les légumes. L’agro-alimentaire tente de se développer également. Il existe aussi sur l’île une raffinerie de pétrole. Quant au tourisme, il est devenu une activité incontournable.

Christophe Colomb découvrit la Martinique en 1502, lors de son quatrième voyage dans le Nouveau Monde. L’île était habitée par les Indiens Caraïbes qui l’avait appelée Madinina (L’Île aux Fleurs) après avoir chassé et tué les Indiens Arawaks. Ce n’est qu’en 1635 que les premiers colons français débarquèrent sur cette nouvelle terre. Financée par la Compagnie des Îles et conduite par Pierre Belain d’Esnambuc, cette colonie édifia un petit fort qui deviendra Saint-Pierre, la capitale. Le 31 octobre 1636, le roi Louis XIII de France autorisa par décret l’esclavage sur les territoires des Antilles françaises. Rapidement, d’autres zones de l’île furent occupées par de nouveaux colons. Quatre années plus tard, sur le site actuel de Fort-de-France, les nouveaux habitants construisirent un fort que domina le port.

Grâce au travail des esclaves africains, l’île fut déboisée pour recevoir les plantations de canne à sucre. Les escarmouches entre colons européens et Caraïbes s’intensifièrent. En 1660, les derniers Amérindiens furent chassés définitivement de la Martinique. Durant la période de la Révolution française – de 1794 à 1815 – la Martinique fut occupée par les Anglais. Les planteurs français s’enrichirent en vendant leur sucre sur le marché britannique. Cette occupation anglaise permit à la Martinique de pas participer aux conflits provoqués par cette période révolutionnaire et l’esclavage ne fut pas aboli dans l’île, en 1794.

En 1815, l’Angleterre céda la Martinique à la France. À cause de la surproduction de sucre et de la culture de betterave en France métropolitaine, les revenus des riches planteurs ainsi que leur poids politique chutèrent.

En 1848, le décret de l’Abolition de l’esclavage dans les Caraïbes françaises fut proclamé.

Le 8 mai 1902, l’éruption de La Montagne Pelée dévasta la ville de Saint-Pierre qui se voulait le centre culturel des Antilles françaises et tua ses 30 000 habitants  ; il n’y eut qu’un seul survivant  : un prisonnier dans un cachot… Cette catastrophe naturelle est la plus importante de l’histoire des Antilles. Alors, Fort-de-France devint la nouvelle capitale de la Martinique.

Depuis 1946, la Martinique était un Département français. Suite au référendum de 2010, en 2015 l’île fut transformée en Collectivité française d’Outre-Mer ce qui entraîna la disparition du Conseil Régional et du Conseil Départemental et leur remplacement par une Assemblée unique avec un seul président. Un préfet représente l’État français dans l’île. La Martinique est représentée au Parlement français par des députés et des sénateurs. Les Martiniquais sont des citoyens français.

Superficie : 1 080 km²
Population : 413 000 habitants
Capitale : Fort-de-France
Langues : Français (officiel) – Créole
Monnaie : Euro (€)
Habitants : Martiniquais – Martiniquaises