SAINTE-LUCIE

 

drapeau-sainte-lucieSainte-Lucie est une île d’une superficie de 616 km². Le sommet le plus élevé est le Mont Gimie (950m) qui se trouve dans le sud-ouest. Dans la ville de Soufrière, deux pics volcaniques jumeaux se dressent au-dessus de la Mer des Antilles et de la forêt tropicale  : Petit Piton (750 m) et Gros Piton (798 m), ils sont des sites inscrits comme patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. Dans cette même zone, on trouve également les sources sulfureuses bouillonnantes de Sulphur Springs. Aucun volcan de l’île n’est rentré en éruption depuis 1766.

La végétation de Sainte-Lucie est diverse. Dans les régions sèches poussent des cactus et d’autres plantes fleuries comme l’hibiscus et la bougainvillée. Des orchidées sauvages, des lianes ainsi que des grands arbres tels que le gommier et le châtaigner croissent dans des zones pluvieuses. Afin de préserver cette forêt qui fut très déboisée durant la colonisation pour produire du bois, le gouvernement de l’île a créé une réserve naturelle.

La faune locale se compose du perroquet de Sainte-Lucie (Amazona Versicolor) qui est l’emblème national, du loriot saint-lucien, de serpents comme le venimeux « fer-de-lance » et le boa constrictor, de la mangouste, de l’agouti, de l’oiseau-mouche etc.

La banane, la noix de coco ou encore le cacao constituent les principales cultures agricoles. Le tourisme est devenu, ces dernières années, un secteur très important de l’économie de l’île.

Sainte-Lucie était habitée par les Indiens Arawaks entre 1000 et 500 avant J.C., selon les fouilles archéologiques. Vers l’an 800 av. J.C., les Indiens Caraïbes les massacrèrent et les remplacèrent sur l’île. Sainte-Lucie fut sûrement découverte par des Espagnols au début de l’an 1500. En 1605, les colons espagnols essayèrent de s’établir dans l’île mais les guerriers Caraïbes les chassèrent. Après cette première tentative, en 1638, quatre-cents colons britanniques tentèrent à nouveau d’occuper l’île mais les rescapés abandonnèrent le site, deux années plus tard, la majorité fut tuée par les Caraïbes. Après le départ des Anglais, les Français s’emparèrent de Sainte-Lucie. En 1746, ils fondèrent Soufrière, la première ville de l’île et entreprirent la culture de la canne à sucre. Français et Anglais se disputèrent Sainte-Lucie durant plusieurs années. En 1778, la Grande-Bretagne remporta la guerre. Les Anglais construisirent alors dans la colonie des bases navales à Pigeon Island et Gros Islet au nord de Sainte-Lucie pour partir à la conquête d’autres possessions françaises. Au cours des années suivantes, Sainte-Lucie changea quatorze fois de mains mais revint à la Grande-Bretagne après la signature du Traité de Paris de 1814.

La culture britannique prît du temps pour s’imposer à Sainte-Lucie. La langue anglaise ne devint officielle dans l’île qu’en 1842. Les communes ont conservé leur nom français et les Saint-Luciens sont en très grande majorité catholiques.

Sainte-Lucie devint autonome en 1967 puis indépendante le 22 février 1979. Le pays est dirigé par un Premier ministre et fait partie du Commonwealth. Comme dans les autres anciennes colonies britanniques de la Caraïbe, le chef de l’État est la Reine Élisabeth II d’Angleterre, représentée dans l’île par un gouverneur général.

Superficie  : 616 km²
Population : 173 000 habitants
Capitale : Castries
Langues : Anglais – Créole
Monnaie : Dollar des Caraïbes de l’Est ($XC)
Habitants : Saint-Luciens – Saint-Luciennes