SAINT-MARTIN

 

drapeau-saint-martinSaint-Martin a une superficie de 52 km², celle de Sint Maarten est de 34 km². C’est le plus petit territoire partagé entre deux pays : la France et les Pays-Bas.

Le relief de l’île est varié. Il se compose de côtes, de plaines et de vallons à l’intérieur des terres. Le plus haut sommet est le Pic Paradis (424 m) qui se trouve dans la partie française. À l’ouest de l’île, il y a des bandes de terre qui entourent le Grand Étang de Simpson Bay lequel fait partie des plus vastes étangs de la Caraïbe.

La végétation de Saint-Martin / Sint Maarten est plutôt sèche avec des palmiers, des flamboyants, des plantes à fleurs (bougainvillées…), des cactus etc.

Les espèces d’oiseau sont nombreuses : oiseau-mouche, mouette, héron, frégate, aigrette etc. Les lézards abondent.

L’île possède le statut de port franc, le commerce est donc une activité importante. Cependant, dès les années 1950, le tourisme a commencé d’abord à se développer dans la partie hollandaise et il constitue aujourd’hui le principal secteur économique dans toute l’île. De 15 000 habitants dans les années 1980, la population de Saint-Martin / Sint Maarten a atteint aujourd’hui presque 70 000 habitants à cause d’une forte immigration.

Christophe Colomb découvrit l’île le 11 novembre 1493, lors de son second voyage. Il donna à cette nouvelle terre le nom de l’évêque Saint-Martin de Tours. Quant aux Indiens Caraïbes qui avaient déjà chassé les Indiens Arawaks de cette terre, ils appelaient cette île «  Soualiga  » (La Terre de Sel) à cause de ses nombreux étangs salés.

En 1625, des colons débarquèrent sur l’île. Les Français s’installèrent dans la région d’Orléans alors que les Hollandais occupèrent Little Bay. Les Espagnols qui considéraient Saint-Martin / Sint Maarten comme leur propriété s’emparèrent d’elle. La population d’une centaine d’habitants fut exilée. En 1644, Les hollandais, conduits par l’explorateur Peter Stuyvesant, échouèrent dans leur tentative de reprendre l’île aux Espagnols. Ces derniers avaient, entre-temps, renforcé le fort commencé par les Hollandais. Dans l’assaut, Stuyvesant perdit une jambe à cause d’un boulet de canon. En 1648, l’Espagne quitta Saint-Martin. Cette même année, les colons français et hollandais s’établirent de nouveau sur l’île. Ils signèrent un accord pour partager Saint-Martin mais celui-ci ne fut pas respecté. Pendant trente-deux ans – de 1670 et 1702 – les Français occupèrent entièrement l’île. Les Hollandais envahirent Saint-Martin en 1703 et tentèrent d’y chasser les Français. Les deux nations continuèrent à se disputer l’île qui changea souvent de main malgré la signature du Traité d’Utrecht le 11 avril 1713. De 1784 à 1794, les Anglais occupèrent Saint-Martin puis, de 1810 à 1816. En 1817, la frontière actuelle fut dessinée. Selon la vox populi, les limites furent déterminées à la suite d’une course à pied entre un Français et un Hollandais. Pendant toutes ces années de colonisation, des esclaves venus d’Afrique développèrent les plantations de canne à sucre, tabac, coton, café et d’indigo. Le sel fut récolté de 1840 à 1962. La fin de l’esclavage en 1848 dans la partie française et en 1863 dans la partie hollandaise entraîna la ruine des plantations.

Durant la Première Guerre Mondiale, les Alliés furent présents à Saint-Martin. Les Américains y aménagèrent un terrain d’aviation militaire qui devint l’aéroport Juliana situé en partie hollandaise.

Saint-Martin était une commune de Guadeloupe jusqu’à 2003. À la suite du référendum, la partie française de l’île est devenue, le 15 juillet 2007, une Collectivité d’Outre-Mer (COM) avec un statut plus autonome. Elle est dirigée par un Président et une assemblée élue. Elle est représentée au Parlement français. Un Préfet représente l’État français sur l’île. Les Saint-Martinois sont des citoyens français.

Superficie  : 52 km²
Population : 35 000 habitants
Capitale : Marigot
Langues : Français (officiel) – Patois anglais, Anglais, Créole
Monnaie : Euro (€)
Habitants : Saint-Martinois – Saint-Martinoises